En 2015, le Forum Économique Mondial de Davos prédisait que la réduction significative des inégalités entre les hommes et les femmes n’interviendrait pas avant une centaine d’années. En cette journée internationale pour les droits des femmes, le cabinet de recrutement informatique Computer Futures s’interroge sur les disparités dans le secteur informatique et dresse les manques et les pistes porteuses de solutions.
Des inégalités femmes / hommes qui persistent
Aujourd’hui encore, il existe un réel écart de représentativité entre les hommes et les femmes dans le secteur informatique et cela est encore plus valable dans les métiers à hautes responsabilités. Et pour cause, on dénombre 70% d’hommes dans les sociétés comme Apple, Facebook, Google, Microsoft, Intel et Twitter, Amazon et Yahoo qui embauchent seulement un tiers de femmes dans leurs effectifs.
Computer Futures dresse un constat similaire de son côté, puisque le cabinet de recrutement informatique a placé en 2015, 96 % d’hommes dans ses entreprises partenaires. Une proportion qui reste stable par rapport aux années précédentes. Pour expliquer ce déséquilibre, Sébastien Franck met en cause l’environnement dans lequel les femmes grandissent et évoluent « Le système éducatif n’encourage pas les femmes à venir dans ces secteurs technologiques. Je pense également qu’en regardant l’environnement médiatique, publicitaire et culturel auquel elles sont confrontées, nous pouvons comprendre les influences qui conduisent les femmes à ne pas envisager une carrière informatique».
L’écart de salaire entre les hommes et les femmes perdure lui aussi avec une différence de l’ordre de 10 %: En effet en 2015, le salaire brut moyen annuel des profils placés par Computer Futures était de 50 000 € pour les hommes contre 45 000 € pour les femmes.
Computer Futures : une entreprise reconnue pour son engagement en faveur d’une plus grande égalité professionnelle
En 2015, le groupe SThree, société mère de Computer Futures, a été classée par The Times parmi le Top 5O Employers for Women pour la seconde année consécutive. « Si nous voulons concourir à ce que plus de femmes puissent travailler chez nos clients, nous devons nous-même montrer l’exemple en créant en interne un environnement plus inclusif pour les femmes » insiste Sébastien Franck, « C’est ce qui a été engagé avec notre Identity Programme lancé en 2011, qui vise à sensibiliser les équipes à la question de la diversité et à mettre en place des mesures concrètes en faveur d’une plus grande représentation des femmes au sein de l’entreprise ». À titre d’exemple, un programme de mentorat a été mis en place pour que les femmes puissent parler librement de leurs aspirations professionnelles et développer une stratégie précise pour faire évoluer leur carrière au sein de l’entreprise. Depuis 2011, le nombre de femmes managers a ainsi évolué de 16% dans l’ensemble des entreprises du groupe SThree.
Autre initiative, le Maternity Buddy Programme de Computer Futures a pour but de faciliter le retour au travail des femmes en congé maternité. Ce programme leur permet d’entrer en contact avec des femmes ayant déjà vécu cette expérience et étant revenues travailler au sein de l’entreprise par la suite. Elles sont ainsi sensibilisées aux différentes étapes qui les attendent durant cette période et sont conseillées tant sur le plan personnel que sur un plan plus administratif. En effet, le pôle Ressources Humaines a mis en place un dispositif d’entretiens individuels pour toutes les futures mères afin de s’assurer qu’elles soient informées des dispositifs de soutien et d’accompagnement qu’elles peuvent attendre de l’entreprise. « Ce programme est un véritable succès puisque 84% des employées du groupe reviennent travailler après leur congé maternité. De manière générale, nous faisons en sorte de créer un environnement de travail plus flexible pour tous » conclut Sébastien Franck.
« Les soft skills comptent beaucoup au sein de Computer Futures » – Kenza Guessoum, Responsable Grands Comptes
« Cela fait aujourd’hui cinq ans que je gère l'entité Grands Comptes de l’entreprise, entité qui a d’ailleurs été créée à mon initiative. J’ai intégré la société au bas de l’échelle, en tant que Consultante Junior, et j'ai évolué progressivement pour devenir aujourd'hui l’interface client des comptes les plus stratégiques de Computer Futures, tout en assurant quotidiennement le management de plusieurs personnes en interne.
Mes managers m’ont accompagnée dans cette évolution de carrière en étant à l’écoute de mes besoins et en répondant favorablement à mes demandes de formation, notamment en management. Les soft skills comptent beaucoup au sein de Computer Futures. C’est sur elles que l’entreprise travaille et capitalise pour accompagner notre évolution de carrière. Comme beaucoup de femmes, cette évolution a été mise temporairement entre parenthèses lorsque je suis tombée enceinte. C’est selon moi un vrai défi pour chaque femme de revenir après un congé maternité, et de performer de nouveau sans délaisser ses responsabilités de mère. Mais la société Computer Futures a été très présente et a grandement facilité ce retour, notamment via une aide financière les trois premiers mois.
J’ai également été la première femme de la société à télé-travailler. Habitant Aix-en-Provence, je me suis organisée avec mon manager pour ne me déplacer que deux fois par mois à Paris. Une organisation qui a porté ses fruits puisque mes équipes performent deux fois plus aujourd’hui. La confiance de l'entreprise a été ici déterminante, mais je pense également que c’est la responsabilité de chaque femme, et notamment de chaque mère, d’être franche avec ses managers sur ses capacités réelles et ses objectifs tout en prenant en compte ses responsabilités familiales. De ce point de vue-là, Computer Futures est très à l’écoute et sait mettre en place les dispositifs nécessaires à notre épanouissement au sein de l’entreprise ».
(1). Etude GitHub 2014
(2). Le Top 50 des entreprises oeurvrant contre les disparités femmes/hommes Communiqué de presse